Assises UPF à Yaoundé : Journalisme d’émotion, journalisme d’information ?

Du 18 au 22 novembre dernier, de nombreux journalistes de l’Union de la Presse Francophone (UPF), se sont retrouvés au Cameroun, pour leur 48ème assise annuelle. Ils étaient environs 240 journaliste étrangers et 105 Camerounais, ainsi qu’une centaine d’autres professionnels et acteurs de la communication. Les participants venaient de plusieurs pays membres de la francophonie, mais aussi d’Haïti, de Serbie, de Guyane, du Rwanda, de Géorgie, de Grèce, du Monténégro et de Thaïlande. Forte d’une vingtaine de personne la délégation de la section française de l’UPF était l’une des plus importantes. La cérémonie de clôture était présidée par le ministre camerounais de la communication, Monsieur SADI René Emmanuel, en présence du représentant de l’OIF et du président international de l’UPF, le sénégalais Madiambal Diagne.

L’Union internationale de la presse francophone (UPF), fondée en Mai 1950, est la plus ancienne association francophone de journalistes. Elle compte environ 3000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle, sur 110 pays et régions du monde. C’est une organisation internationale non-gouvernementale (OING) reconnue comme telle par l’ONU, l’UNESCO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

DES PROFESSIONNEL DE TOUS ACABITS
Le thème de cette 48ème édition des assises de l’UPF « Journalisme d’émotion, journalisme d’information ? » a suscité un grand intérêt et l’assiduité des différents participants, pendant les cinq jours des travaux. La table ronde sur le numérique a été animée par Robert Kassous, le trésorier de la Section France, pendant que Jean-Claude Allanic modérait avec le doigté qu’on lui connait, plusieurs panels. Leur participation a été appréciée à leur juste valeur.
Lors des deux réunions du Comité International, Bruno Fanucchi, président de la Section UPF France, assisté de Guy Bernière, une figure historique de l’UPF aux observations toujours argumentées et pertinentes, a tenté de faire bouger les lignes pour améliorer le fonctionnement de l’UPF. Avec à la manette Cécile Vrain les contacts ont été noués entre la section hôte (UPF Cameroun) et la délégation française, pour le choix comme chaque année, de l’étudiant en journalisme qui bénéficiera d’un parrainage, pour poursuivre ses études en France pendant un an.

SATISFACTION GENERALE
En marge des travaux, des activités annexes étaient organisées à l’Hôtel de Ville de la capitale, à la télévision nationale (CRTV) ou à la société de presse et d’éditions (SOPECAM), pour agrémenter le séjour des participants. Avec en clou, un débat sur la chaine Cameroun Radio and Télévision (CRTTV) la veille de la cérémonie de clôture des Assises, avec entre autres Philippe Dessaint et Carmen Feviliyé (secrétaire générale de la section France), pour dresser un premier bilan des travaux.
Cette traditionnelle rencontre annuelle des journalistes francophones, tenue à Yaoundé cette année, a été un succès, et Bruno FANUCCHI, chef de la délégation française s’en félicite : « Ce fut un succès et une riche occasion pour chaque participant, de nouer ou de renouer de bonnes relations avec nombre de journalistes d’autres sections africaines, notamment de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Rwanda, du Congo, du Sénégal, la RD, du Togo, du Gabon, du Cameroun… ».

Les journalistes se sont séparés très satisfait, en se donnant rendez-vous pour les prochaines Assises de l’UPF à Tunis, du 7 au 9 décembre 2020, en amont du Sommet de la Francophonie.

CHEF ABY